10 research outputs found

    Heterogeneous Treatment and Self-Selection in a Wage Subsidy Experiment

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    The Self-Sufficiency Project (SSP) is a research and demonstration project that offered a generous time-limited income supplement to randomly selected welfare applicants under two conditions. The first, the eligibility condition, required that they remain on welfare for at least twelve months. The second, the qualification condition, required that they find a full-time job within twelve months after establishing eligibility. In this paper we focus on a neglected and important feature of the program, namely that the financial reward for becoming qualified is inversely related to the expected wage rate. Under very simple assumptions we show that those who have a low expected wage rate have a clear incentive to establish eligibility. Empirical non-parametric evidence strongly suggests that individuals self-select into eligibility. We jointly estimate a participation equation and a wage equation that are correlated through individual random effects. Our results show that the omission of self-selectivity into qualification translates into slightly overestimated treatment effects.SSP Applicant Study, heterogeneous treatment, self-selection

    Impact de la Prime au travail sur l’effort au travail : une approche expérimentale

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    Ce rapport présente les résultats d’une expérience en laboratoire simulant l’impact de la Prime au travail introduite en janvier 2005 par le gouvernement du Québec. Plus précisément, il s’agit d’analyser l’effet de cette prime sur l’effort au travail des familles monoparentales et des personnes seules. Les 13 sessions expérimentales ont été réalisées aux Laboratoires Universitaires Bell du CIRANO entre le 11 et le 26 septembre 2006. Le recrutement des 200 participants s’est fait sur la base de l’âge (18-65 ans), la langue (compréhension du français parlé et écrit), la scolarité (12 années de scolarité et moins) et l’aptitude à utiliser un ordinateur. Chaque session est divisée en cinq jeux. À chaque jeu, les participants doivent choisir d’effectuer des tâches à l’aide d’un ordinateur (saisie de données) en se basant sur les gains associés à chaque tâche. Ces rémunérations (contraintes budgétaires) sont différentes pour chaque jeu, puisque chacun d’entre eux simule un régime fiscal différent : “Aide sociale”, “Aide sociale + APPORT” et trois jeux “Aide sociale + Prime au travail” avec une prime de plus en plus généreuse. Deux types d’analyse ont été réalisés : une analyse de l’impact moyen de la prime à l’aide d’un modèle Tobit à effet aléatoire et une analyse structurelle de simulation basée sur un modèle Logit mixte polytomique. Les résultats du Tobit à effet aléatoire montrent que, par rapport au régime “Aide sociale”, la prime de janvier 2005 a un impact négatif mais non significatif sur le nombre de tâches accomplies par les participants. Le seul impact significativement différent de zéro est obtenu dans le cas de la prime au travail la plus généreuse (-1,122 tâches). Cet effet négatif s’explique par le fait que, sous le régime “Aide sociale”, les choix de la majorité des participants sont tels que leurs revenus se situent dans la région où la prime est décroissante avec le revenu de travail. Quant aux résultats de l’analyse structurelle, ils montrent que, dans le cas des familles monoparentales, l’introduction du régime “Aide sociale + Prime au travail” stimule l’effort au travail (participation + nombres de tâches) des personnes effectuant peu de tâches par jeu (moins de 12 tâches) sous le régime “Aide sociale”. Par contre, on observe un impact désincitatif au travail dans le cas des personnes effectuant un nombre plus élevé de tâches (plus de 13 tâches). Quant au remplacement du programme APPORT par la Prime au travail, il stimule aussi la participation au travail mais réduit l’effort au travail de façon moindre, au-delà de 13 tâches. Dans le cas des personnes seules, l’introduction du régime “Aide sociale + Prime au travail” produit le même type d’effet que dans le cas des familles monoparentales, mais de façon beaucoup plus modeste (car la prime est très faible). Ces résultats sont qualitativement semblables à ceux obtenus par Fortin, Lacroix et Parisé (2007) à l’aide de simulations effectuées à partir d’un modèle micro-économétrique d’offre de travail au Québec en 2002., offre de travail, subsides salariaux, crédit d’impôt sur les revenus de travail, économie expérimentale, simulation de politiques, modèle de choix discrets

    Trois essais sur les primes au travail

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    Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009Chacun des trois essais de cette thèse présente une analyse d'un programme de prime au travail : le Projet d'autosuffisance (PAS), la Prime au travail et la mesure Action emploi. La conclusion générale que l'on peut tirer est que ces trois programmes ont eu des effets positifs pour les participants. Les résultats du premier essai montrent que la participation au PAS a eu des effets positifs de court et de long terme sur la participation au marché du travail et sur les salaires des participants qui ont reçu la subvention. Les simulations du second essai montrent que l'introduction de la Prime au travail a eu des effets positifs en termes de participation au marché du travail à la marge extensive. En revanche, les simulations à la marge intensive montrent que les travailleurs à faibles revenus ont très peu d'incitation à augmenter leur effort de travail suite à l'introduction de la Prime au travail. Enfin, la participation à la mesure Action emploi a des effets de long terme négatifs sur la dépendance à l'aide sociale. Les prestataires qui ont reçu la subvention au cours d'un mois ou plus sont plus susceptibles de quitter l'aide sociale et moins susceptibles d'effectuer une transition vers l'aide sociale après leur participation

    Assessing the impact of a wage subsidy for single parents on social assistance

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    This paper studies the impact of a wage subsidy program aimed at long-term social assistance recipients in Quebec. The program closely mimics the Self-Sufficiency Project and was implemented for a trial period of one year in 2002.We focus on the labour market transitions of the targeted population starting one year before the implementation of the program and until the end of 2005. Our results show that the duration of spells off social assistance increased, while the duration of social assistance spells decreased slightly. The response to the program varies considerably with both observed and unobserved characteristics.

    Heterogeneous treatment and self-selection in a wage subsidy experiment

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    The Self-Sufficiency Project (SSP) is a research and demonstration project that offered a generous time-limited income supplement to randomly selected welfare applicants under two conditions. The first, the eligibility condition, required that they remain on welfare for at least 12 months. The second, the qualification condition, required that they find a full-time job within 12 months after establishing eligibility. In this paper we focus on a neglected and important feature of the program, namely that the financial reward for becoming qualified is inversely related to the expected wage rate. Under very simple assumptions we show that those who have a low expected wage rate have a clear incentive to establish eligibility. Empirical non-parametric evidence strongly suggests that individuals self-select into eligibility. We jointly estimate a participation equation and a wage equation that are correlated through individual random effects. Our results show that the omission of self-selectivity into qualification translates into slightly underestimated treatment effects.SSP Applicant Study Heterogeneous treatment Self-selection
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